Cet article présente un inventaire de situations comiques sur les faux médecins que l’on retrouve dans l’écriture théâtrale de Molière. Il s’est agi précisément, à travers la figure du médecin à l’ère du covid-19, de dépasser le cadre discursif de simples fables de Le malade imaginaire (2012) et Le Médecin malgré lui (2018) pour réfléchir sur la responsabilité morale de la médecine ; et par ricochet de la science. A partir de de la sociocritique de Pierre Bourdieu, basée sur l’analyse des invariants textuels (les sociolectes et idiolectes), la poétique théâtrale de Molière nous a révélé, avec certaines figures emblématiques de médecins, une réalité corroborant l’imposture médicale, née de mauvaises pratiques de ses acteurs principaux. Nous avions compris finalement que les deux fables comiques synthétisent un certain nombre de faits réels qui accentuent le scepticisme sur la médecine de l’époque et l’incapacité de la science à venir à bout du désastre humain. Au-delà de la perception exclusive de la maladie, la pandémie, à l’image du covid-19, constitue une variation symbolique et comique de l’ignorance humaine.

Ce texte analyse l’évolution du mode d’alimentation à Brazzaville et le nouveau langage qui s’y attache. Il montre qu’au lendemain des événements sociopolitiques que cette ville a connus (1997-1998), la pauvreté a poussé cette dernière à faire le choix de l’alimentation de masse ou de rue, dans des restaurants de fortune. Cette consommation courante basée sur les produits congelés et carnés se décline sous plusieurs noms. En nous appuyons sur l’onomastique et l’hymnologie, ce travail explore les symboles et les ressentis des citadins. Pourtant, les codes de ce rapport social naturel avec les produits de consommation vont être chamboulés par la musique urbaine juvénile, le coupé-décalé, qui troque le lexique alimentaire pour exprimer le dépit, le désarroi et la marginalisation sociale. À travers une narration hachée et crue, il construit sur le non-dit et le non su, un imaginaire dans lequel certains noms des produits passent pour désigner des parties du corps ou des organes sensuels féminins et le plaisir que l’on peut en tirer. Mots-clés : alimentation, Brazzaville, hymnologie, langage, onomastique

Cette étude sur les Métaphorisants expressifs dans l’écriture poétique de Pierre Ntsemou analyse une des particularités esthétiques de la métaphore nominale. Elle s’appuie sur la méthode pragmatique, laquelle nous propose six critères entre autres : la présupposition, l’attente et le sous-entendu, l’interaction locuteur destinataire. L’étude des occurrences tirées du corpus nous fournit des données organisées en quatre parties. La première, le métaphorisant de la famille, est perçue comme une entité d’intégration sociale entre les continents. La seconde aborde des valeurs paradoxales de la femme dans la société africaine moderne. La troisième, apporte un bonheur affectif à l’homme par son corps et ses fonctions dans le mariage, le travail et la sexualité. Enfin, le métaphorisant du brouillard nous renseigne sur le rôle régulateur du climat en amour. En somme, cette diversité de métaphorisants enrichit l’expressivité de l’écriture poétique de Pierre Ntsemou.

Cet article aborde le nom propre « Jéhovah » chez les auteurs français du XIXe siècle. Notre objectif est d’étudier un tel nom comme un trait rhétorique de la modernité narrative et poétique en littérature française. Ainsi, notre corpus est limité aux auteurs dans lequel l’usage de ce nom est identifié. A cette fin, les critères de l’approche énonciative permettent d’analyser ce nom propre en fonction des compétences culturelles et idéologiques des auteurs comme Lamartine, Hugo, Flaubert, Gauthier et Balzac. Les résultats attendus reposent sur les usages littéraires du nom propre « Jéhovah » qui se construisent sur les procédés stylistiques de l’intertextualité, de la polyphonie, de la persuasion et des tropes

La présente étude porte sur l’expression de la métonymie chez Henri Lopes. L’analyse de ce procédé stylistique occupe une place de choix dans l’œuvre romanesque de l’écrivain congolais, à travers l’emploi de diverses expressions métonymiques des lieux, des œuvres artistiques, des boissons, des auteurs et des œuvres littéraires, ainsi d’autres types d’expressions métonymiques bien répertoriées dans les productions littéraires lopésiennes. Tous ces nombreux emplois figurés qui sont pris dans notre corpus inscrivent les textes de fiction de Henri Lopes dans l’optique de l’esthétique de la création littéraire. Ces expressions métonymiques servent à l’embellissement du référent.

L’objet de notre texte porte sur « Figuration féminine et sexualité hors-norme dans l’écriture romanesque de J. Malonga ». L’objectif d’une telle étude est de montrer que la sexualité figurant dans la mosaïque des thèmes abordés par l’écrivain congolais est perçue comme une perversion et une négativité. L’objectif de notre étude est de montrer que la pratique de l’adultère dans la fiction étudiée n’est pas normative et devient un site de déconstruction dans la vie sociale. En effet, la belle Hakoula, héroïne du roman milite pour un érotisme prohibé par la législation. L’approche thématique nous paraît plus intéressante d’aborder avec pertinence notre sujet et d’aboutir aux résultats.

L’objet de notre texte porte sur « Figuration féminine et sexualité hors-norme dans l’écriture romanesque de J. Malonga ». L’objectif d’une telle étude est de montrer que la sexualité figurant dans la mosaïque des thèmes abordés par l’écrivain congolais est perçue comme une perversion et une négativité. L’objectif de notre étude est de montrer que la pratique de l’adultère dans la fiction étudiée n’est pas normative et devient un site de déconstruction dans la vie sociale. En effet, la belle Hakoula, héroïne du roman milite pour un érotisme prohibé par la législation. L’approche thématique nous paraît plus intéressante d’aborder avec pertinence notre sujet et d’aboutir aux résultats.